Paradoxes, Power and Professionalism of Coaching:

Cet article a été publié sur Linkedin le 18 Novembre 2018

Dans quelques émissions récentes, des journalistes d’investigation font état de potentielles dérives de notre métier. Ceci a entrainé de nombreuses réactions, écrits et contestations sur les réseaux sociaux et quelques interventions juridiques avec notamment des demandes de droits de réponse.

Un premier paradoxe pour défendre le coaching est la nécessité de mettre en avance sa Puissance : objet même de la critique. Beaucoup de DRH et de coachs hésitent à parler de ses résultats, à les mesurer, à les mettre en avant. Les dimensions « humaines » étant délicates à mesurer. Et pourtant! À l’heure où les difficultés économiques, la révolte de certains, le sentiment d’impuissance de beaucoup, la souffrance au travail font florès sur les médias sociaux et traditionnels, nous avons de belles missions , des résultats probants et des réalisations puissantes à mettre en avant.
Face à ce premier paradoxe, nous avons identifié et mesuré chez Vivacci nos missions de coaching en entreprise. Elles apportent notamment prise de recul et efficience, mieux-être et sérénité, coopération et respect, performance et bienveillance, développement des Talents de chacun…
Osons mesurer , partager et mettre en avant nos résultats.
Un second paradoxe est de défendre un métier longtemps confidentiel, aujourd’hui en forte croissance et qui devient « à la mode » et donc objet des regards et des envies de contrôle/pouvoir/interventions des tiers. Nous sommes heureux d’être enfin sur le devant de la scène et avons envie que notre image nous ressemble. Comme les dirigeants en Coaching lorsqu’ils écoutent la perception de leur environnement, lisent une enquête d’engagement, analysent un feed-back, nous sommes parfois surpris et avons envie de « Contrôler » notre image.
Face à ce second paradoxe,prenons du recul, regardons et accueillons ces retours sereinement, comme une stimulation positive, une mise en dynamique, un dialogue à engager avec les parties prenantes, médias, législateurs, contrôleurs, associations professionnelles de pairs.
Un troisième paradoxe est de constater que nous voyons arriver de très nombreux nouveaux entrants, formés, certifiés, accrédités, … par les anciens, les références, les écoles et les universités … et avec lesquels nous sommes en confiance. Et parfois nous constatons la venue et d’« extra terrestres » en provenances d’autres planètes , « mutants » issus du conseil ou de la formation, et parfois « monstres » en appétit de partager le gâteau fantasmé du coaching.
Face à ce troisième paradoxe, nous sommes invités à afficher la déontologie, ajuster les règles, définir des frontières, accepter et rejeter tout en restant ouverts à ceux qui nous à inventer les conditions d’un équilibre économique, professionnel, déontologique de ce Métier.
Nous sommes coachs et superviseurs, nous avons les moyens de créer, de coopérer, d’inventer notre avenir.
Cette étape de croissance et de maturité du Métier de Coach s’avère riche de nouveaux challenges ! Et comme dans le cas des univers complexes chez nos clients, notre profession est riche de paradoxes, croise des opportunités, invente des solutions et construit son expérience et sa fierté.
Nos associations professionnelles, nos entreprises de coaching, nos pratiques individuelles sont trois niveaux d’intervention possibles pour établir et maintenir notre crédibilité, notre puissance, notre fierté d’appartenance.
En tant que membre titulaire et administrateur de la Société Française de Coaching, coach et superviseur, consultante en ressources humaines depuis 20 ans, je suis heureuse de contribuer à ce débat.
En tant que fondatrice et dirigeante de VIVACCI, cabinet de coaching pour équipes dirigeantes, au service des DRH des organisations publiques et grandes entreprises privées, je suis attentive à apporter à nos coachs-partenaires les conditions durables de leur professionnalisation, de leur performance et de leur reconnaissance; et je suis vigilante pour garantir à nos clients l’accès à un choix de coachs parmi des professionnels de qualité, la supervision et le pilotage de nos missions, la mesure de nos résultats, et l’innovation dans notre Métier commun : Développeurs de Richesses Humaines.
Abordons sereinement cette étape !

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